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La haute Tinée – Mercantour, Alpes-Maritimes

Tout au bout de la vallée, là où la route se termine, se trouve le joli village de Saint-Dalmas-le-Selvage. Ambiance montagnarde (village à 1500 m d’altitude et sommets à plus de 2700 m aux environs) et forestière (d’où le nom « selvage »).

À partir du village, facilement accessibles à pied et ou en voiture, s’offrent des paysages variés : forêts mixtes de feuillus et de conifères, forêts de mélèzes (le mélézin), prairies alpines, torrents et rivières, petits lacs et marais alpins.

Ces paysages sont changeants avec les saisons :

  • Au printemps, les nouvelles feuilles des arbres caducs font reverdir les forêts et les prairies se couvrent de fleurs de toutes sortes.
  • En été, les prairies sont pâturées mais il reste, de ci-de-là, des coins fleuris et les baies, fruits, grains sont offerts généreusement partout.
  • En automne, les mélèzes prennent des couleurs dorées, les feuillus affichent des couleurs éclatantes jaune, rose, rouge et les myrtilliers passent du vert au rouge-lie-de-vin.

Marmotte, cerf, chamois, mouflon et bouquetin y sont nombreux et peu craintifs. Aigle royal, vautour fauve et gypaète barbu passent et repassent dans le ciel. Et tout un cortège de papillons, de criquets et de sauterelles s’égayent à notre passage.

Les balades proposées sont toujours faciles, avec peu de dénivelé. Il n’est pas question de partir en rando et encore moins de monter à l’assaut des sommets.

Vu le temps de route pour y aller, autant prévoir d’y rester quelques jours.

Pour l’hébergement, tout est possible à Saint-Dalmas-le-Selvage ou dans les villages et hameaux proches. Je conseille un gîte que je connais bien, dans le village de Saint-Dalmas-le-Selvage : la Petite Etoile en Mercantour. Les repas y sont conviviaux, confectionnés avec amour et légumes du jardin.

Le Mont Ventoux – Vaucluse

Le « Géant de Provence » se voit de loin, qu’on soit dans le Vaucluse, dans les Bouches-du-Rhône ou dans la Drôme. Une montagne qui part de très bas pour atteindre 1909 m. Un sommet toujours blanc qui se remarque.

La graduation des paysages y est remarquable : garrigue et yeuseraie (forêt de chênes verts) en bas, cédraie (forêt de cèdres de l’Atlas), un peu plus haut, puis chênaie (forêt de chênes blancs et d’érables), puis encore pinède à pin  noir et à pin sylvestre, hêtraie, et enfin, à la limite des forêts, pinède à pin à crochets. Au-dessus, ce sont les pelouses à genévriers lenticulaires et les fameux pierriers qui font le blanc du sommet … quand ce n’est pas la neige en hiver !

Certaines saisons sont à privilégier :

  •  Au printemps et en été, dans les pierriers, se cachent de nombreuses espèces de plantes rares et aux floraisons spectaculaires.
  • En automne, les forêts de feuillus se parent de belles couleurs … tout comme les vignes et les vergers de cerisiers de la plaine en contre-bas.

Les balades proposées sont toujours faciles, avec peu de dénivelé. Il n’est pas question de partir en rando et encore moins de monter à l’assaut des falaises et autres rochers.

Il est possible de profiter de très beaux endroits aux alentours proches du Mont Ventoux : plateau de Sault et champs de lavande en fleur en juillet, ocres de Bédoin ou de Villes-sur-Auzon, gorges de la Nesque.

Vu le temps de route pour y aller, autant prévoir d’y rester quelques jours.

Pour l’hébergement tout est possible : chalets à la limite des arbres du côté Sud (lieu-dit du Chalet Reynard), Malaucène et les villages alentours, côté Nord ou Bédoin et les villages alentours, côté Sud.